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Les Business Angels sont les premiers investisseurs
La Transformation nécessite une dépense d’investissement qui ne porte ses fruits que bien plus tard. Avant d’en tirer les fruits, il faut que le Modèle soit construit, testé, prototypé, que l’Entreprise dispose de locaux ou de conseils juridiques, que les premières Ressources soient en place. L’Entreprise recherche un financement d’amorçage.
Créer une entreprise nécessite donc un investissement risqué. L’Actionnaire est celui qui investit et prend ce risque parce qu’il pense que le projet peut réussir. L’objectif de l’Actionnaire est que l’entreprise réussisse à être profitable sur la durée.
On démarre généralement par la « love money » : les proches consacrent un peu d’argent à l’Entrepreneur pour l’encourager. Mais c’est généralement insuffisant : il faut faire appel à des « Business Angels. Ce sont des particuliers, souvent des anciens entrepreneurs, qui ont cédé leur entreprise, qui savent prendre des risques importants, qui ont un coup de cœur pour un projet, et qui financent, sur leurs biens propres, des créations d’entreprises au moment le plus incertain. Il est extrêmement difficile de faire un business plan crédible au démarrage d’une entreprise.
Leurs critères sont moins basés sur ces business plans que sur la confiance dans une équipe ou dans une idée. Ils apportent non seulement de l’argent, mais aussi un soutien opérationnel et un réseau relationnel. -
Le « crowdfunding » permet aux particuliers de participer aussi à l’amorçage
Le « crowdfunding » est un moyen de financer les jeunes pousses entrepreneuriales par des particuliers qui investissent des fonds modestes via des plateformes participatives sur Internet.
C’est un moyen rapide de trouver du financement ; c’est aussi un moyen de tester l’intérêt du marché pour le produit et de gagner en visibilité.Voir les Echos (5/11/2013) :Les start-ups americaines vont pouvoir se passer des banques pour se financer
Désespérées de décrocher un emprunt auprès de leur banquier, les start-up américaines pourront bientôt se tourner vers n’importe quel Américain pour financer leurs projets. Dans les semaines qui viennent, elles seront en mesure de vendre une part de leur capital sur les plates-formes de financement participatif que l’on trouve sur Internet. Les start-up pourront lever jusqu’à 1 million de dollars sur le Web et solliciter des investisseurs non accrédités. « Nous voulons que ce marché prospère, tout en protégeant les investisseurs », a fait valoir Mary-Jo White, qui préside le gendarme de la Bourse. Les entreprises pourront présenter leur projet sur les portails Internet, et convaincre ainsi les particuliers d’entrer dans leur capital. « Cela devrait permettre de faire entrer les plates-formes de financement participatif dans une nouvelle ère », commente Slava Rubin, directeur général d’Indiegogo, une plate-forme créée à San Francisco il y a cinq ans. Les formalités à suivre seront bien plus légères que celles requises pour entrer en Bourse. Seules les entreprises levant plus de 500.000 dollars devront auditer leurs comptes financiers. Les autres pourront se contenter de présenter leur état financier une fois par an. Le financement participatif se décline sous plusieurs formes : certains sites internet offrent de l’argent sous forme de prêts. Le Lending Club est le plus important d’entre eux : il a permis aux particuliers d’emprunter environ 2 milliards de dollars cette année, et affiche 100 millions de revenus. Le deuxième acteur, Prosper, est cinq fois plus petit. D’autres sites permettent aux entreprises d’obtenir des dons et de remercier les donateurs sous forme de cadeaux (tee-shirts, montres, jeux vidéos, etc).
L'histoire de George Le Boulanger est mise à disposition selon les termes de la
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