Tous les Acteurs de la Transformation doivent partager
le même langage Métier

Il n'y a pas de consensus sur la définition des Objets Métier.

Partager le langage de la Transformation n'était donc pas suffisant.

Il faut modéliser les objets métiers : non seulement une définition claire mais aussi les relations entre ces objets.

Le langage métier est accepté.

  1. Le langage de la Transformation n’est pas suffisant : il faut aussi définir un langage Métier

    La rigueur est aussi nécessaire à l’utilisation des termes Métier : pour que les experts se comprennent ils doivent partager des concepts clairs.

    Lorsque le Métier définit son But et son Modèle de Solution il doit utiliser des termes Métier précis qui vont l’aider à préciser son Modèle et à communiquer plus facilement avec l’IT. C’est aussi un moyen de bien structurer le Modèle de Solution qui s’appuie avant tout sur le Modèle des Informations et de faire émerger des Composants Réutilisables.

    Les termes que l’Entreprise utilise tous les jours tels que Client, Produit, Contrat, Service, Partenaire... sont rarement définis avec précision : mais, pourquoi perdre du temps à définir des Termes que tout le monde connait ? Tout simplement parce que dans la pratique, chaque terme regroupe le plus souvent plusieurs Entités.
    Par exemple « Client » peut signifier :

    • celui à qui on vend (pour le commercial),
    • celui qui souscrit (pour le juriste),
    • celui qui paye (pour le comptable),
    • celui à qui on livre le Produit (pour le destinataire)
    • celui qui bénéficie de la Valeur du Produit (pour l’utilisateur),
    La même personne peut jouer plusieurs de ces rôles.
    Mais demander de suivre la croissance du nombre de clients n’a de sens que si on précise ce que l’on entend par Client.

    On peut faire le même exercice avec « Offre », « Produit », « Service », « Contrat », « Ressource », « Vol » chez Air France ou « Train » à la SNCF...

  2. Comment faire ?

    • Nommer un responsable du glossaire Métier (ce n’est pas un job à plein temps)
    • Utiliser les dictionnaires des organismes inter-professionnels.
    • Chercher à avoir peu de définitions : chercher le « PGCD » (le sous-ensemble commun aux différentes activités de l’Entreprise) et non le « PPCM » (le sur-ensemble des besoins de chacun). Les Grandes entreprises qui se sont lancées dans cette approche n’ont réussi à imposer un langage commun que lorsqu‘elles ont réduit leur glossaire au minimum. Dans la pratique il suffit de définir 50 à 100 termes Métier avec rigueur pour améliorer considérablement le dialogue.
    • Affiner le glossaire par versions successives : demander à tous les intervenants de l’utiliser et à l’affiner progressivement.
    • Ce Glossaire est prolongé par le Modèle des Entités du Métier (relations, héritages, identifiants, cycle de vie de chaque Entité) qui représente l’Architecture des Solutions. Cette définition utilise les verbes « Être » pour les héritages et « Avoir » pour les relations.

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L'histoire de George Le Boulanger est mise à disposition selon les termes de la
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